Une belle semaine sur la péninsule de Banks.
Voilà 2 semaines que c'est tous les jours dimanche ! D'après un dicton maori du coin : “Okahoki ahoraki poalokihi haha”, c'est à dire “ comme on dit chez nous, il fait beau tous les dimanches. Quelle chance !”
Déçues d'avoir porté leur tenue de combat dans leur sac jusqu'en haut de la montagne pour rien, les deux tortues ninjas Rafaelo et Alice-hello n'ont finalement eu qu'à se rhabiller.
Au passage, pour achever de vous dégouter, tous ces dimanches de fin de printemps le sont de 5h30 du matin à 21h30... et chaque jour un peu plus longtemps. Les premiers coups de soleil se font déjà sentir (petite pensée pour les normands).
Petit coucher de soleil en camping sauvage
A peine arrivés à Christchurch que nous avons levé le pouce en direction de la péninsule de Banks, fuyant la ville sans même prendre le temps de la visiter pour l'écrin de verdure le plus proche.
Même à six (3 gros sacs + 3 gros sacs) le stop s'est averé assez facile : une bonne surprise !
Drôle de hasard que de se retrouver dans LE village français de Nouvelle Zélande : Akaroa. Des drapeaux français partout, des noms de rue français, une boucherie française, des restaurants français...et ce qui est un peu vexant, c'est que quand on pose une question en anglais, on nous répond tout de suite en français avec un sourire entendu.
Et oui, Akaroa a d'abord été colonisé par les Français, qui, s'ils se sont rapidement fait coupé l'herbe sous le pied par les Anglais, ont quand même laissé un héritage culturel dans ce petit village.
Pique-nique avec vue sur la péninsule et le village d'Akaroa
Nous avons réservé 4 jours de randonnée en refuge pour commencer puis enchainé sur 4 jours “en sauvage”, pour retourner à Christchurch par les crêtes.
Les premiers jours ont été une joie et un étonnement constants : bien contents de retrouver le plaisir de la rando entre frère et soeurs, les pique-niques dominant de superbes paysages, et de découvrir le littoral d'ici, sa faune et sa flore : des moutons partout, mais aussi des oiseaux dans tous les sens, des phoques, des pingouins, des fougères arborescentes et autres notofagus...
Une otarie vient nous encourager à le rejoindre : "elle n'est pas si froide !" Tout le monde n'est pas de cet avis...
La péninsule depuis les crêtes
DalaiRafi et son disciple, en pleine méditation...
Les jours suivants, nous avons quitté le luxe des refuges où il était possible de cuisiner des plats chauds, mais c'est pas pour autant qu'on a arrêté la bonne bouffe diversifiée : sardines, sardines, thon, sardines, thon, thon,...
On ne peut pas dire pour le moment que la Nouvelle Zélande s'illustre par sa gastronomie.
Le vent a rendu les derniers jours plus chaotiques nous obligeant à marcher en crabe sur les crêtes et perturbant nos nuits sous tente...
Un arceau a cassé à cause du vent : improvisation obligatoire