Traque aux kiwis sur l’île Stewart

Depuis notre arrivée en Nouvelle Zélande, l’un des objectifs de Baptiste était de voir des kiwis, et la Stewart Island était « Ze Place to be » pour cela.

Nous y avons repéré un circuit de randonnée d’une dizaine de jours en autonomie qui nous a fait bien envie. Un petit défi : porter 11 jours de nourriture, c’est lourd, surtout quand on a déjà des sacs bien remplis !

Le ferry pour se rendre sur l’île nous a donné un bon aperçu des réjouissances qui nous attendaient : une traversée houleuse où nous avons fait partie des heureux passagers qui n’ont pas touché aux sacs à vomi.
Le circuit, qui faisait le tour du nord-ouest de l’ile, a été parcouru en 9 jours de marche dont 4 sans pluie, et deux de grand soleil. Une forêt humide aux mille et une teintes de vert, des mousses jusqu’aux arbres en passant par les fougères, les lichens, les herbes…

… et le sac de Baptiste

On comprend bien pourquoi la fougère est l’emblème de la Nouvelle Zélande, et aussi d’où vient le nom des All Blacks : ils foncent tout droit dans la boue sans se poser de question. Pas de chemin en lacet, seuls les trois petits français que nous sommes avons passé notre temps à essayer de contourner les mares de boue pour garder les pieds secs le plus longtemps possible… vainement.
Néanmoins, on s’en est mis plein la vue, parcourant de longues baies magnifiques bordées d’îles, des forêts toutes différentes, traversant des paysages de dunes…

La faune et la flore endémique nous ont épatés, depuis les oiseaux aux chants tous plus incroyables les uns que les autres, jusqu’aux centaines de petites mousses… et la cerise sur la gâteau : 4 kiwis bien dodus nous ont fait le plaisir de croiser notre route !

le grand sourire de Baptiste… à vous de trouver le kiwi, très véloce animal !

De belles rencontres aussi dans les refuges car le temps ne nous a laissé le loisir de planter la tente qu’à deux reprises, ce qui nous a permis de retrouver chaque soir les mêmes compagnons de route, trois kiwis (c’est comme ca qu’on appelle les gens de Nouvelle Zélande) qui nous faisaient saliver en se préparant des petits plats à l’odeur alléchante tandis que nous nous restreignions avec de la nourriture de rando toute simple… Dur ! Un couple de français a complété la fine équipe, pour de belles parties de cartes.

lucky day : la tente est de sortie ! 

 l’un des refuges 

Le fish‘n chips et la douche de l’arrivée nous ont fait rêver pendant les derniers jours et ont été un vrai plaisir ! On s’est d’ailleurs gavés de nourriture à s’en rendre malades le lendemain, honteux.

« le premier arrivé au fish’n chips a gagné ! »

Le dernier jour a été consacré sur l’île Ulva, un sanctuaire d’oiseaux, qu’il fut bon de parcourir tout doucement et sans sac après le rythme soutenu des jours précédents.
 
Alors, après un trajet en ferry tout calme pour regagner la terre ferme, nous avons été accueillis à bras ouverts par deux amis rencontrés sur la route, qui nous ont offert le couvert, le gite et la nécessaire grosse lessive qui fait du bien. Merci à eux.

A suivre, le noël le plus organisé du monde… flou total pour le moment ! Joyeuses fêtes à tous.